La délégation a souvent le vent en poupe lorsqu’il s’agit de renforcer son leadership, faire face à une charge de travail trop importante, gagner en résilience ou faire grandir ses collaborateurs. Mais de quelle délégation parle-t-on ?
Si, en tant que manager, vous déléguez quelques tâches à votre équipe tout en continuant à contrôler tout le reste, alors vous risquez paradoxalement de renforcer une culture managériale verticale (top-down) où tout passe par vous et dans laquelle, de fait, il y a peu d’espace pour les autres.
La délégation, je fais qu’ça !
Construire une culture d’équipe plus horizontale, dans laquelle vos coéquipiers se sentent suffisamment en confiance pour se saisir par eux-mêmes des sujets ne se fait pas en un claquement de doigts.
Cette évolution culturelle exige du manager (h/f) qu’il mette de côté sa position d’expert centralisateur et qu’il développe plutôt de solides compétences de chef d’orchestre : cela prend généralement un peu de temps, surtout lorsque ce n’est pas dans l’ADN de l’entreprise.
Dans une culture managériale véritablement délégative, vous ne cherchez plus à « embarquer » vos collaborateurs car ils s’embarquent tout seuls.
Il arrive ainsi que vous soyez surpris(e) voire un peu bousculé(e). C’est le signe que vous avez désormais une équipe suffisamment mature pour se challenger et vous challenger. Le signe que vous avez franchi un vrai cap en tant que manager qui vous permet de vous développer sur des compétences beaucoup plus stratégiques qu’auparavant.
Ce sujet vous parle en tant que manager ou dirigeant/DRH ?
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